Nos partenaires

Depuis des décennies, la Fondation Scelles agit en collaboration et auprès des organisations publiques et privées nationales et internationales pour construire et mettre en oeuvre des stratégies de lutte contre l'exploitation sexuelle.

La Fondation met régulièrement en place des partenariats pour mener des actions communes efficaces. Elle appartient à différents collectifs de lutte contre l'exploitation sexuelle avec lesquels elle mène des actions de plaidoyer et de sensibilisation. Elle est membre fondateur de la Coalition pour l’Abolition de la Prostitution, CAP International, lancée en 2013, qui réunit aujourd’hui 23 ONG abolitionnistes dans 18 pays.

Afin de mieux combattre le système prostitutionnel, la Fondation Scelles a développé et renforcé ses partenariats en 2017, pour mettre en oeuvre et étendre le droit abolitionniste, renforcer le plaidoyer, protéger la jeunesse ou encore sensibiliser le public en France et au-delà de ses frontières. Elle a particulièrement oeuvré à mettre en place des coopérations transnationales public-privé.

 

Des partenariats juridiques concrétisés en 2017

 

   
Initié dès l’adoption de la loi 2016 et du décret relatif aux stages de sensibilisation à la lutte contre l’achat d’actes sexuels, le partanariat avec le Parquet de Paris et l’APCARS (Association de Politique Criminelle Appliquée et de Réinsertion Sociale) a été concrétisé en 2017 par le lancement du 1er stage parisien, le 29 septembre 2017. 13 autres stages de sensibilisation sont programmés en 2018.

 
En 2017, la Fondation Scelles a développé un nouveau partenariat avec le Cabinet Brown à Paris, et renforcé sa collaboration initiée en 2016 avec le Cabinet d’avocats Proskauer France (725 avocats dans le monde entier). Ces 2 cabinets représentent la Fondation en qualité de partie civile contre les proxénètes et trafiquants poursuivis pénalement. C'est également le moyen pour la Fondation de faire entendre dans les prétoires la voix des victimes, le plus souvent réduites à l'absence et au silence, et d'apporter son expertise sur le type d'exploitation qu'elles subissent. Au planning 2017 : mise en place des collaborations, sélection et préparation des dossiers.

    
La Fondation Scelles a poursuivi ses échanges avec le Cabinet Proskauer New York, pour mettre en place une coopération juridique et un échange de bonnes pratiques au niveau international. En 2017, la Fondation Scelles a réalisé avec son partenaire un important travail de préparation pour l'organisation d'une conférence internationale, programmée au 1er trimestre 2018 à New York, sur l'exploitation sexuelle en ligne, dans le cadre des évolutions législatives en France et aux Etats-Unis.

 

  • Un nouveau partenariat pour l'évaluation de la loi du 13 avril 2016


La Fondation Scelles a conclu un partenariat en France avec le Ministère des Solidarités et de la Santé (Direction générale de la Cohésion sociale) en décembre 2017, pour la réalisation de la première étude d’évaluation locale de la mise en oeuvre de la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées.

 

Des opérations de sensibilisation internationales

En partenariat avec Space International et la CATW, la Fondation Scelles a organisé une Conférence internationale sur les Stratégies de lutte contre la prostitution et la traite à des fins d'exploitation sexuelle, au Consulat général de France à New York, le 13 mars 2017. La législation française y a été présentée comme un modèle international pour combatttre la prostitution sous toutes ses formes, en présence de personnalités politiques, d'experts internationaux, et d'une survivante de la prostitution.

En septembre 2017, la Fondation Scelles lançait en France la campagne européenne  de sensibilisation à l’exploitation sexuelle A Penny for your Thoughts, en partenariat avec 5 ONG de 5 autres pays européens : la Fondation Samilia (Bruxelles) qui a coordonné le projet, Ruhama (Dublin), O Ninho (Lisbonne), ACSIS (Bucarest), Animus (Sofia).

 

Des réseaux renforcés pour des avancées majeures en 2017

 

Elle a ainsi participé au débat public et au plaidoyer international au sein de CAP International* - coalition de 23 associations abolitionnistes de terrain : lors de la CSW61 à New York, dans le cadre d'une rencontre internationale pour renforcer les stratégies abolitionnistes (Side Event du 14 mars 2017 organisé par CAP Intal) ; lors du 2e Congrès mondial contre l'exploitation sexuelle des femmes et des filles #LastGirlFirst du 29 au 31 janvier 2017 à New Dehli.

Le 24 novembre 2017, s'appuyant sur le grand mouvement contre le sexisme, elle a demandé l'application pleine et entière de la loi 2016 dans une tribune Appliquer la loi sur la prostitution, c'est lutter contre le harcèlement sexuel, parue dans le JDD-Europe1, et co-signée avec les 62 organisations du collectif Abolition 2012 (co-fondé par la Fondation Scelles en 2011).


Les partenariats solides tissés depuis 2012 dans le cadre de son opération Prix Jeunes contre l'exploitation sexuelle, avec le Barreau de Paris, la Conférence du Barreau de Paris, l’Ecole Nationale de la Magistrature, l’Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière, et l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, permettent à la Fondation de toucher tous les ans des 100aines de jeunes d’horizons très divers, de prévenir le risque de prostitution, et de faire de ces acteurs de la société de demain des ambassadeurs de l’abolitionnisme.

Membre actif du Collectif Ensemble contre la traite des êtres humains, la Fondation Scelles a participé au lancement de la campagne #DEVENIR de sensibilisation du grand public à la traite des mineurs en France, le 4 décembre 2017 à la Maison du Barreau de Paris (suite de l'opération #Invisibles à laquelle la Fondation avait participé en 2016).

 

De nouvelles collaborations aux USA

  • Plus de 45 rencontres en 2017   

Avec des représentants de la justice et de la police américaines et le magistrat de liaison de la France à Washington ; des diplomates, dont la Consule générale de France à New York et des membres de la Représentation permanente de la France à l'ONU ; des médias, dont des membres du CNN Project Freedom ; des acteurs institutionnels, dont la Chambre de commerce franco-américaine, le Département d'Etat des Etats-Unis ; des ONG, en particulier, Demand Abolition, World Without Exploitation, Sanctuary for Families, Carter Center, International Justice Mission, Shared Hope International, Breaking Free, Eva Center; des experts de Prostitution Research and Education et ABT Associates ; des avocats des cabinets Davis Polk & Wardwell LLP et Proskauer Rose LLP.